Les inspecteurs du travail à l’école de nouvelles techniques de contrôle
Les inspecteurs du travail approfondissent leurs connaissances en matière de contrôle des conditions générales de travail. Avec le soutien d’Expertise France, ils vont faire le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des techniques apprises précédemment pour un meilleur contrôle dans les BTP et le commerce de quincaillerie.
La formation a débuté ce lundi à Lomé. Elle va permettre à ces inspecteurs du travail d’acquérir d’autres connaissances pour mieux accomplir leur mission.
« La formation à mis en place des outils que les inspecteurs ont utilisé. Aujourd’hui, il est donc question de voir comment ils ont pu permettre aux inspecteurs de pénétrer ce secteur – ndlr : BTP et quincaillerie- qui sont dans l’informel », a souligné Komi Mawusi Douamenyo Directeur Général du travail.
M. Douamenyo a ajouté que « tous les domaines regorgent des risques. Donc il est fondamentalement question pour les inspecteurs de faire connaissance des risques qui s’y trouvent ; afin d’apporter des solutions tant aux travailleurs qu’aux employeurs qui exercent dans le domaine ».
Outre cet exercice de bilan à mi-parcours, ces inspecteurs du travail vont devoir se former sur de nouvelles techniques. Cette fois-ci, ce sera dans le domaine des industries extractives ; afin de mieux vérifier les conditions générales de travail dans ce secteur. Il s’agit de renforcer leurs connaissances sur les réalités des industries minières. Ils pourront alors en retour intervenir plus efficacement sur les sujets de respect des congés, des repos hebdomadaires, de la santé et de la sécurité entre autres.
Selon le code du travail, en cas de violation de la législation et de la réglementation du travail, l’inspecteur du travail peut donner un avis écrit à l’employeur. Il précise alors les violations et fixe les délais dans lesquels ils doivent avoir disparu avec accusé de réception. Cette formation se justifie donc, pour garantir à tous, des conditions décentes de travail.